Journal de bord
Normandie en Courant 2021
Lundi 16 août
Étape 3 : Saint-Aubin-Sur-Mer – Etretat
8h45 – Mairie de Saint-Aubin-Sur-Mer
Philippe repart pour de nouvelles aventures depuis la mairie de Saint-Aubin-Sur-Mer. Christine, une habitante de Saint-Aubin-Sur-Mer ainsi que Christian Vendis, un ami de longue date, l’accompagnent sur quelques kilomètres. Cela l’encourage, le moral est au beau fixe. Philippe ne ressent aucun maux.
14 km – Saint-Valérie-En-Caux
Encore une fois, les premiers kilomètres sont encourageants pour la suite de l’étape. Philippe est en forme. Il reçoit les encouragements de Christian Vendis et de sa femme avant leur départ.
Côté météo, le temps est grisâtre mais propice à une bonne course. Le coureur repart.
21 km – Centrale de Paluel
La pause déjeuner approche, les estomacs gargouillent. Nous passons devant la centrale de Paluel, qui semble assez impressionnante. La route continue, nous progressons, le vent maritime avec nous.
24 km – La baraque à frites
L’arrivée à Veulette-sur-mer nous donne encore une fois des airs de vacances. Une baraque à frites en bord de mer donne envie à l’équipe, nous ne nous faisons pas prier pour passer commande. Philippe préfère une bonne assiette de pâtes sauce tartare avec ses morceaux de poulet ; un vrai repas gastronomique !
Le ventre plein et les jambes de Philippe toujours en bonne forme, nous reprenons la route. Le vent est très fort, et toujours de face.
35 km – Le château de Sissi
Philippe arrive à l’un des châteaux où a séjourné Elisabeth de Wittelsbach, l’impératrice d’Autriche plus connue sous le nom de Sissi, à Sassetôt-Le-Mauconduit. La bâtisse est très belle et lui donne des envies de vacances avec Sylvie. La réservation est en tête ! Les deux cinquantenaires sont ravis de poser devant le château, tout sourire.
Côté forme, Philippe ne ressent aucune fatigue ni douleur. Le périple peut reprendre.
53 km – Fécamp
Le vent toujours de face, Philippe progresse vers les hauteurs de Fécamp. La vue en arrivant sur la ville est magnifique. Ni une, ni deux, nous nous arrêtons furtivement pour prendre quelques photos.
Dans la vallée, un pont est barré et nous empêche de suivre le parcours exact. Philippe monte en voiture pour être déposé de l’autre côté du pont. Sylvie et Mélo suivent en camping-car. Quant à Carine, qui est à vélo, se laisse guider par les panneaux de déviation. Hélas… Le sens de l’orientation de Carine n’étant pas son point fort (et les panneaux n’étant pas clairs, il faut l’avouer !), elle se perd en suivant la mauvaise déviation. Heureusement, 2021 faisant, le GPS du portable l’aidera à retrouver sa route.
De leur côté, le reste de l’équipe a repris sa route, mais la ville étant en contrebas, il faut maintenant remonter et la côte est ardue.
57 km – Yport
Philippe commence à être fatigué, et a hâte d’arriver. Les dénivelés incessants sont épuisants, il est temps d’arriver. La famille de Chloé, la chère et tendre d’Alexis, nous rejoint à Yport ; Chloé prend place à ses côtés dans la voiture pour l’accompagner jusqu’à Etretat.
65 km – Les deux-cents premiers kilomètres
Au milieu de nul part, entre les arbres d’une sympathique forêt, nous trinquons une deuxième fois : 200 km ont été courus !
Les dénivelés sont toujours au rendez-vous, Philippe compte les kilomètres restants.
73 km – Etretat
20h : nous arrivons à Etretat. La famille de Chloé nous attend et félicite Philippe.
L’étape fut longue mais Philippe est satisfait de sa journée. Fatigue mise à part, il se sent bien et prêt à repartir dès le lendemain.