Journal de bord
7h – Gisors
La nuit porte conseil et répare les maux… Au petit matin, Philippe est en forme pour son deuxième jour. Sa capacité de récupération fait plaisir à voir, l’état de la veille est un souvenir. Philippe a quand même une inquiétude concernant ses crampes aux jambes.
Du côté de l’équipe, nous avons réfléchi à notre organisation, face aux difficultés de la veille. Nous décidons de faire des ravitaillements plus rapprochés – tous les 5km plutôt qu’à 10km, et nous le rappellerons à l’ordre pour qu’il s’hydrate régulièrement.
Philippe prend un petit déjeuner à la hauteur de son défi (et quand l’appétit va…) puis nous repartons en direction de la mairie de Gisors.
9h – Gisors
Nous sommes fin prêts pour notre deuxième départ. La forme de Philippe nous rassure pour la journée à venir. Quelques personnes sont venues nous encourager, un élu de la mairie de Gisors et une maman de l’ADEMIMC avec ses enfants, voilà un début de course motivant !
9h45 – Dangu
Nous décidons de faire une première pause à 8km, afin de jauger l’allure de Philippe. Pour le moment, il est en forme et il n’y a rien à signaler. Ouf !
Une heure plus tard, à Château sur Epte, on sent qu’il est fatigué, suite à la journée éprouvante de la veille. Nous continuerons donc nos pauses régulières afin que cette étape se déroule dans les meilleures conditions.
12h – Saint Rémy
Au 19e km, nous changeons les chaussettes de Philippe, qui lui serrent un peu ; un « changement de pneu » en bonne et due forme, un peu à l’image des motos GP… Et c’est reparti !
12h40 – Fourges
Les repas étant essentiels au bon fonctionnement du corps, nous faisons une halte plus longue pour que Philippe mange et digère correctement : au menu ce lundi, pâtes au gruyère et saucisses. Il finit son assiette et en redemande !
C’est bon, la machine est repartie comme il faut. Nous surveillons tout de même la fatigue qui s’installe. 30 minutes s’écoulent, et nous repartons sur les routes de l’Eure.
15h50 – Saint Marcel
Ce jour est vraiment plus agréable que la veille, Philippe a un rythme de croisière idéal (comptons 8km/h en moyenne). A Saint Marcel, nous sommes rejoints par l’ADEMIMC ; ils nous suivront sur chaque étape pour 10 à 15 km. Aujourd’hui, Didier Chevalier est bien accompagné : en tout nous comptons 5 coureurs et les deux jeunes en fauteuil, Quentin et Farida. Nous sommes ravis de leur présence sur ces quelques kilomètres !
17h – Saint Vincent des Bois
Philippe a le sourire ! Le parcours en compagnie des personnes de l’ADEMIMC prend des tournures de petite balade en campagne.
Côté forme physique, Philippe ressent quelques douleurs aux jambes, et la fatigue est tenace.
18h18 – Chaignes
D’un commun accord, l’équipe décide de raccourcir le parcours de 20km ; en effet, nous considérons que la première étape a une trop grosse répercussion sur la fatigue de Philippe, et qu’il vaut mieux faire une étape plus courte plutôt qu’il ne s’écroule. Ainsi, il pourra dès le lendemain repartir après s’être complètement ressourcé.
Nous emmenons donc Philippe a bord du camping-car pour lui permettre de se reposer et finir la course en beauté.
La Folletière
Surprise, Cédric est venu jusqu’ici pour encourager son père. Cela motive beaucoup Philippe, prêt à repartir sur les 10 derniers kilomètres. De son côté Cédric fonce à Ivry la Bataille où il installe, avec Bernard et Alexis, l’arche d’arrivée.
20h13 – Ivry la Bataille
L’heure de l’arrivée a sonné ; Philippe arrive à la distillerie d’Ivry la Bataille, où les élus de la mairie et des sportifs de divers clubs accueillent joyeusement notre coureur. Quelques mots, un petit pot de bienvenue, et nous voilà soulagés : l’étape s’est très bien passée malgré la fatigue, et nous sommes tous plus que confiants pour la suite des événements.
De son côté, Philippe profite des soins de son masseur sportif Jean-Baptiste Henry (retrouvez les infos sur AllBody.fr), avant de profiter d’un bon repas et d’une nuit de sommeil plus que méritée.
Sur ces deux jours de course, Philippe totalise 151 km.
Carine LELEU
Bravo phillippe. .tiens bon !
Xavier du Vrac